Chère Mrs Bird de A.J. Pearce

Lecture inégale car gros doute sur le genre …

Editions Belfond, Collection Le Cercle, 360 pages, ISBN 978-2714478047

Londres, 1941.
À vingt-quatre ans, Emmy n'a qu'un rêve : devenir reporter de guerre. Un rêve qui semble sur le point de se réaliser lorsque la jeune femme décroche un poste au London Evening Chronicles. [...] Las, c'est un poste d'assistante à la rédaction du magazine féminin Women's Day qui lui est offert.
La mission d'Emmy : répondre aux courriers des lectrices adressés à Mrs Bird, la rédactrice en chef du journal. Mais attention, la terrifiante Mrs Bird est très stricte, et seules les demandes les plus vertueuses se verront offrir une réponse expéditive dans le poussiéreux journal. Un cas de conscience pour la jeune journaliste qui refuse de laisser ses concitoyennes en mal d'amour et de soutien amical, errer dans les limbes en raison du diktat imposé par une vieille conservatrice bon teint. Et Emmy a un plan pour outrepasser l'autorité de Mrs Bird...

Alors voilà un livre qui se lit facilement, qui commence par des allures de feel-good book malgré l’environnement deuxième guerre mondiale.Oui, mais ....

Il est vrai que l’on s’attache facilement à Emmy, personnage principal, un peu maladroite, pleine de vie mais aussi de principes, fidèle en amitié promis à un fiancé parti en guerre. Effectivement, quelques touches d’humour british saupoudrent légèrement cette histoire.

 

Et puis d’un coup, les évènements s’emballent, notre feel good devient drame. A ce moment, j’avoue que la lecture a été plus intéressante et plus prenante, et le livre plus « page -turner » mais le retour au feel good m’a de nouveau déconcertée à la fin avec ce dénouement prévisible.

 

Vous l’aurez compris, une lecture inégale pour ma part car je ne savais pas où me placer.

 

Ce livre a été comparé au Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates. J’avoue que celui-ci m’a beaucoup plus plu. Je l’ai trouvé plus homogène et l’histoire, pour moi, se tenait tout au long du livre et la touche british était là !

 

Donc, une lecture agréable mais inégale ...

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