Les morts reviennent toujours de Charles Palliser

Pour découvrir Palliser, il faut commencer par "Le Quinconce" ...

 

Dans une petite ville d’Angleterre à la Belle Époque, quelques messieurs des mieux respectables, sous le regard d’un enquêteur féru d’histoire ancienne, se retrouvent avec un cadavre sur les bras... et doivent avouer au monde les ordinaires turpitudes de la vie. Un récit féroce, relevé d’un humour plutôt sombre, où Palliser confirme la pente traîtresse de son talent ; et nous rappelle à sa façon, […] que l’existence est d’abord un mystère – un espace piégé où tout conspire à égarer le chercheur de vérité (un meurtre peut toujours en cacher un autre). Chacun d’entre nous se résume à une énigme, nous chuchote l’auteur, orfèvre en la matière : une énigme qui n’aura chance de s’éclairer à nos yeux qu’autant que nous acceptons de surmonter notre peur du noir.

 

J'ai beaucoup aimé le style de Charles Palliser et j’avoue que je suis une fan de cette littérature anglaise très classique. Mais alors pourquoi je n’ai que « aimé » ce livre...

En fait il y a deux raisons essentielles à cela : l’inégalité entre la première et deuxième partie du livre et les deux enquêtes finalement assez compliquées.En effet, j’ai failli, je dis bien failli, arrêter le livre vers la fin de la première partie car j’avais du mal à voir où j’allais. Mais heureusement ma curiosité et ma ténacité ont le reste !

 

La première partie est intéressante dans le sens où on pose les personnages mais on a aussi cette impression que le temps s'étire anormalement, que les discussions sont sans fin et que les jours s'allongent.

 

Ensuite les deux enquêtes, l’une historique, l'autre du temps du narrateur sont, à mon goût et surtout la première un peu compliquées ne serait-ce que par le vocabulaire utilisé et les subtilités du royaume d’Angleterre en l’an 1000 qui me font complètement défaut. Ce livre a été écrit par un passionné d’histoire et cela se ressent beaucoup. C’est pourquoi il est essentiel de tenir bon et de continuer sa lecture même si j’avoue qu’elle a été à quelques moments difficile.

 

Puis tout s’affole vers la 210ième page ... et j’avoue que la deuxième partie a été beaucoup plus fluide et plus agréable. Attention je répète cela n’enlève rien à l’écriture de Charles Palliser que j'aime beaucoup.

 

Je pense que pour découvrir Palliser, je n’ai pas commencé par le bon tome (3,38/5 sur Babelio avec 8 notes)  et que pour découvrir Palliser, il faut commencer par "le quinconce" (4.42/5 avec 26 notes)

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