Maîtres du jeu de Karine Giebel

   Voilà un petit livre qui ne paye pas de mine !                                                 de Mandarinette

Pocket, ISBN 978-2266243001, 2,90€

 

Il y a des crimes parfaits. Il y a des meurtres gratuits. Folie sanguinaire ou machination diabolique, la peur est la même. Elle est là, partout : elle s’insinue, elle vous étouffe... Pour lui, c’est un nectar. Pour vous, une attente insoutenable. D’où viendra le coup fatal ? De l’ami ? De l’amant ? De cet inconnu à l’air inoffensif ? D’outre-tombe, peut-être...

 

J’avoue avoir pris ce petit livre parce que je ne connaissais pas Karine Gieble, écrivain cependant reconnu de policiers même si cela fait longtemps que j’ai envie de lire quelque chose d’elle. Alors, je me suis dit que lire de 128 pages ne m’engageait pas à grand-chose. ..

Ce livre est composé de deux nouvelles : « Post Mortem » et « J’aime votre peur » à peu près égales en longueur mais qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre.

Je vous rappelle ce qu’est une nouvelle : c’est un récit bref qui présente une intrigue simple où interviennent peu de personnages. -Petit Larousse-. La plupart du temps la nouvelle contient une situation initiale, un événement qui perturbe et dérange, une suite d’actions et un dénouement, toujours inattendu. La nouvelle peut être réaliste, fantastique, policière ou de science-fiction. Ici, nous sommes dans le registre réaliste et policier.


« Post Mortem » : Un homme du nom d’Aubin Mesnil lègue à Morgane Agostini actrice sa maison dans l’Ardèche. Et voilà tout part de là. Je n’en dirais pas plus, je ne veux rien révéler. J’ai eu une nette préférence pour ce texte car il est vraiment crescendo, la tension augmente au fur et à mesure des lignes et la chute est tout simplement incroyable et efficace.


« J’aime votre peur » : Maxime Hénot s’est échappé de l’unité pour malades difficiles au sein d’un hôpital psychiatrique. Contrairement à la première nouvelle, j’avoue qu’on est tout de suite dans l’ambiance et cette seconde nouvelle est, elle également bien faîte et je me suis prise au jeu rapidement, mais la fin m’a un peu déçue même si je pense que la lecture en vaut toujours le coup.

Globalement, l’écriture de Karine Giebel est claire, facile à lire, incisive, aiguisée, osée. Oui, j’aime bien ce style et j’avoue que j’essaierai un autre livre policier de cette auteure. Son site officiel : http://www.karinegiebel.fr/site/site_de_karine_giebel&3000&23013.html